Photo jaunie
Il y' a des rid's à ma pendule
Qui marquent mon corps incrédule,
Des années qui cernent mes yeux,
Semblant me dir' : "Rends-toi, mon vieux !"
Y' a des cheveux qui apparaissent,
Blanchissant mes matins paresse,
Comme un hiver inespéré.
Combien de printemps ont sonné ?
La photo a changé, toi, tu ne changes pas.
Le temps qui s'est vengé n'a pas suivi tes pas.
Il m'a pisté, traqué, pour t'épargner, complice,
Sournois, m'a fait trinquer de ses moindres caprices.
Il y' a un léger souffle au cœur
En plein élan de mes ardeurs
Et des ambitions réfrénées
À mes espoirs pas encor nés.
Il y' a des envies qui s'estompent
Au nord de ma boussol' qui s' trompe.
Dans des brouillards d'incertitude,
J' tent' de rel'ver ma lassitude.
AU REFRAIN
Il y' a un blues désenchanté
Que je n' pensais jamais chanter,
Des mélodies bien nostalgiques
Sur des paroles amnésiques.
La photo a vieilli, toi, tu ne vieillis pas.
Quand le temps aujourd'hui m' fait payer mes faux-pas.
Il m'a pisté, traqué, pour t'épargner, complice,
M'a torturé, marqué au fer de ses supplices.
Texte écrit les 10/06/2010 et 4/02/2011, à "musiquer"
Frédéric NYEL © (alias FredOueb)
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